Kirikou is back again mais n’est pas très en forme.
“Kirikou n’est pas grand mais il est vaillant”, chantait Youssou N’Dour en 1998 dans le premier succès de Michel Ocelot, qui trône depuis au sommet (fragile) de l’animation frenchy.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop","device":"desktop"}
Près de quinze ans plus tard, le troisième volet des aventures africaines du mouflet Kirikou confirme que la franchise n’est pas la pente la plus ambitieuse de la filmo de son auteur, qu’elle en serait même devenue le parent pauvre.
Recyclant dans une 3D décorative l’ensemble de ses motifs (traits épurés, recours à la magie et à l’oralité), Michel Ocelot enchaîne sans aucun liant narratif ni sens du rythme cinq comptines globalement peu inspirées, où se racontent une fois encore les vertus du vivre-ensemble, de la tolérance et de la paix dans le monde.
Il manque surtout ici un peu de nouveauté ou de prise de risque,qui destinerait ce dernier Kirikou à une cible plus large que les (très) jeunes spectateurs.
{"type":"Banniere-Basse","device":"desktop"}