Intrigue sentimentale peu exaltante sur le fond.
Enchevêtrement d’intrigues amoureuses autour d’un chantier archéologique.
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Archéologie et amour, on a déjà vu ce type d’association. Ça fonctionnait très bien dans Voyage en Italie de Rossellini, lorsque Ingrid Bergman était saisie par la vision d’un couple d’amants de Pompéi figés dans la pierre.
Mais là, entre époussetage de restes préhistoriques et veillée chansons à l’auberge du coin, le romantisme en prend un coup. Le montage parallèle permanent entre passé et présent, entre les diverses amourettes de l’héroïne et le traumatisme d’un accident – le tout filmé à l’épaule pour accentuer le tangage psychologique – ne fait qu’accroître l’impression de fouillis que génère cette ronde aléatoire sans ancrage émotionnel fort.
Anna se cherche à travers les autres ; elle a peut-être trouvé l’amour chez un collègue fort revêche et aussi volage qu’elle, mais cela n’a rien de très grisant.
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