Blanche-neige, si laide en ce miroir.
Il était une fois un désastre. Un ratage complet, fomenté par quelques mains avides et paresseuses, qui, du haut de leurs forteresses hollywoodiennes, ne reculent devant aucune supercherie.
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Du conte des frères Grimm, plus rien ne subsiste.
Pareils à des engins de démolition, les chevaliers capitalistes de l’industrie ont noyé la poésie et la subtilité de l’histoire originale sous une épaisse couche de spectaculaire, tapageur et emphatique.
Conduit par un ancien publicitaire apprenti-réalisateur, cette Blanche-Neige mi-Jeanne d’Arc, mi-Robin des Bois porte les stigmates d’un imaginaire frelaté, distant de toute nuance, saturé d’effets de manche, incarné par des acteurs au sommet du cabotinage (mention spéciale à Charlize Theron), et définitivement incapable de faire oublier la version de Disney.
Les frères Grimm n’avaient pourtant rien demandé.
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