Avec cette adaptation du livre d’Emmanuel Carrère, Claude Miller traite des tourments de l’enfance, de la pression castratrice que certains parents font subir à leur progéniture et des dérèglements névrotiques des adultes. Un petit garçon de 10 ans extrêmement renfermé et tourmenté, assailli de pensées morbides, est envoyé en classe de neige. Coupé de sa […]
Avec cette adaptation du livre d’Emmanuel Carrère, Claude Miller traite des tourments de l’enfance, de la pression castratrice que certains parents font subir à leur progéniture et des dérèglements névrotiques des adultes.
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Un petit garçon de 10 ans extrêmement renfermé et tourmenté, assailli de pensées morbides, est envoyé en classe de neige. Coupé de sa famille, mais entièrement sous l’emprise de son père, Nicolas ne cesse de cauchemarder chaque nuit. Pour garder l’intérêt d’un de ses camarades, il va se mettre à inventer des histoires de vols d’organes, maladivement obsédé par l’agencement et les dysfonctionnements du corps humain.
Claude Miller n’a pas su se dépêtrer du roman, pourtant adapté en collaboration avec l’auteur, semblant appliquer littéralement l’histoire sans trouver une seule idée de cinéma.Il truffe sa trame de flash-backs et montre les visions imaginaires de l’enfant, séquences qui visent à instaurer une dimension fantastique sans jamais y parvenir.
Ce film qui devrait être inquiétant, tendu, fantasmatique, dévoile ses mystères dès le premier quart d’heure (le jeu médiocre des acteurs et les dialogues sursignifiants n’aident pas), poursuit fadement sa route signalisée par de grosses pancartes, plongeant le spectateur dans une sombre indifférence.
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