Pour sa réinsertion, un jeune détenu est assigné à un travail à la morgue. Style sobre et maîtrisé pour effet émotionnel fort, par un réalisateur à suivre.
Roman, 18 ans, purge la fin d’une peine de prison. On lui a retrouvé un job de réinsertion dans les pompes funèbres.Tombant un jour sur un cadavre qui porte son nom, il se met à rechercher sa mère inconnue.
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Avec un sens très sûr du cadre et des distances émotionnelles, Karl Markovics raconte dans ce premier film la difficile renaissance d’un jeune homme, sans la moindre boursoufflure sensationnaliste ni aucune trace de pathos facile.
Une séquence aussi inspirée, difficile et réussie que la toilette mortuaire d’une vieille femme décédée, atteignant un maximum d’émotion avec un minimum d’effets de mise en scène, est le signe de la puissance et de la maîtrise d’un jeune cinéaste à suivre.
Evitant aussi bien le happy end trop beau pour être vrais que la noirceur extrême, Markovics montre les fragiles victoires provisoires dans la grisaille d’une existence contemporaine.
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