Disloqué entre Londres et les Emirats, ce collectif nomade livre un troisième album métissé et planant.
Démarrés comme un projet solo, les Flamingods sont nés en 2010 après une jam de huit heures au festival All Tomorrow’s Parties. Depuis, ce joyeux collectif nomade s’est donné pour mission d’abattre les frontières d’une pop trop souvent refermée sur elle-même. Ce quintet écartelé entre Londres et Dubaï (mais dont la plupart des membres sont originaires du Bahreïn) a façonné un folk foutraque et psychédélique mêlant musiques arabes et drum’n’bass, orgues népalais et synthétiseurs.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Une pop “monde” qui traverse sans visa l’Afrique, l’Asie ou l’Amérique du Sud. Pourtant, la cohérence de ce troisième effort est miraculeuse. En s’éloignant du chaos dissonant de leurs premiers travaux, les Flamingods se sont forgé un son à la fois luxuriant, sensuel et libre, où des mélodies circulaires et des guitares serpentines s’enroulent autour de rythmes tribaux. Conçu comme un concept-album, Majesty narre l’éveil spirituel d’un personnage s’enfonçant dans la jungle. Une histoire paraît-il influencée par La Montagne sacrée de Jodorowsky. Intelligent et mystique – le shot parfait, donc.
{"type":"Banniere-Basse"}