La fameuse série karaoké déclinée en film-concert 3D avec témoignages de fans transis.
La contre-culture américaine s’étant toujours un peu formée autour de la figure du beautiful loser, c’était une des réussites de Glee, produit mainstream, que d’avoir pour héros des “freaks and geek”, dix ans après la série plus confidentielle de Paul Feig et Judd Apatow.
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Mais c’était une nouvelle forme de losers, nourris au Disney Club et à Beautiful de Christina Aguilera, et qui affirmaient qu’eux aussi pouvaient être des winners.
Ainsi Glee on Tour, où les acteurs reprennent les tubes de la série sur scène, est entrecoupé de portraits de fans qui nous disent comment grâce à Glee, ils ont pris une revanche sur la vie, comme ce gay qui sort du placard, ou cette naine devenue cheerleader et qui est élue reine du bal (n’en jetez plus !).
Alors que le second degré sauvait le plus souvent la série de sa niaiserie affleurante, la 3D semble l’avoir effacé au carré en balayant avec elle tout relief.
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