Un film de vampires pas très finaud mais plutôt rigolo.
Les remakes ont parfois du bon : Fright Night revitalise un film eighties (au titre français ridicule, Vampire, vous avez dit vampire), au pitch d’horreur domestique beau comme du Stephen King (un ado découvre que son voisin est un vampire nommé Jerry), mais exécuté avec l’énergie de Madame est servie.
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La mouture 2011 a la bougeotte, parfois trop quand elle coupe court à son côté Fenêtre sur cour pour sortir les personnages de chez eux et les envoyer sur la route.
Au rayon altérité (thème du vampirisme par excellence), le film n’est pas très finaud quand le héros doit choisir entre son meilleur copain nerd et sa petite amie blonde.
Reste le plaisir du casting, qui casse certains rôles attendus : Christopher Mintz-Plasse (l’immortel McLovin de SuperGrave) offre une variation aigrie à son emploi habituel de supernerd tandis que Colin Farrell s’amuse.
L’acteur amuse surtout, parce qu’il ne choisit pas vraiment entre ses modèles de vampire pour définir l’humeur de son prédateur, bad boy en marcel. Un entre-deux bancal qui insuffle un second degré bienvenu : sauvage et fleurant bon la sueur comme dans Aux frontières de l’aube (Kathryn Bigelow), vaguement ringard comme dans Génération perdue (Joel Schumacher).
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