Trafics de tableaux et mafia. Un film noir inégal mais prometteur.
Entre New York et Paris, un expert en œuvres d’art, profite de ses réseaux pour traficoter quelques toiles, jusqu’au jour où il accepte un job plus important : mettre la main sur un précieux Caravage (L’Incrédulité de saint Thomas) pour le compte de mafieux pas sympas.
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Forcément, les problèmes ne tardent pas.
Choisissant, plutôt que le clair-obscur du maître italien, une approche impressionniste, les deux jeunes réalisateurs composent un film noir semi-improvisé (œillades un peu appuyées au Meurtre d’un bookmaker chinois de Cassavetes), en apesanteur, tout entier rythmé par les pulsions érotiques de son personnage joué par Alexandre Marouani, très amusant en faune fatigué.
Le charme agit le temps d’une bobine ou deux, avant que la mise en scène, trop chichiteuse, et les méandres d’un scénario pas franchement haletant ne viennent gâter ce premier film, néanmoins prometteur.
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