Un ersatz de Twilight sympathique sur le fil.
Incorrigible Michael Bay. Producteur – et “auteur”, s’il faut en déterminer un – de ce Numéro quatre n°1 (des suites sont prévues), il imprime sa marque sur chacun des plans, trouvant en D. J. Caruso, bricoleur hitchcocko-kubrickien (Paranoïak, L’Œil du mal), l’associé idéal.
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Bay, garagiste en chef, et Caruso, mécano futé, pour un film qui ne ressemble à rien de plus qu’à une Super 5 tunée pour Pimp My Ride : l’alliance allait de soi.
Avec son capot en Plexiglas, ses jantes chromées et ses 12 000 watts dans les enceintes, Numéro quatre se veut un concurrent de Twilight sur le marché de la romance teen mâtinée de superpouvoirs.
Où un jeune extraterrestre sexy pourchassé par des vilains “Mogadoriens” fait fondre le cœur d’une lycéenne tout aussi sexy (Dianna Agron, de la série Glee, jolie révélation), avant de tout résoudre dans un déluge de lasers et d’explosions.
Aussi bruyant qu’un parking du Pas-de-Calais un dimanche après-midi, Numéro quatre emporte pourtant la sympathie par son allant juvénile et son absence de cynisme.
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