L’accordéon, c’est pas que du flonflon : la preuve venue de loin.
Ambianceur populaire des rues de Salvador de Bahia à la place de Clichy, le “piano des pauvres” peut aussi devenir l’instrument le plus classe du monde. Pour preuve, écoutez la finesse avec laquelle il illumine par touche une aquarelle brésilienne (Aquarela do Bresil) signé Chiquinho Do Accordeon. Presque 70 titres dégotés sur le continent américain rappellent ici son importance dans la culture des peuples du nouveau monde.
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De ses vertus pédagogiques à la façon dont il connut la gloire au Brésil avant de tomber en désuétude, ringardisé par la déferlante de la nouvelle bossa dans les années 1960, tout est raconté avec une passion contagieuse dans le livret rédigé par Teca Calazans et Philippe Lesage. Les deux auteurs assument aussi la sélection des morceaux de cette triple compilation illustrant le panache inaltérable du “piano à bretelle”.
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