Une pépite italienne 60’s.
Un vieil aristocrate romain cohabite dans un palais délabré avec des fantômes. A sa mort, des promoteurs véreux tentent de racheter l’antique demeure. Mais les spectres bienveillants vont tout faire pour s’y opposer. Merveilleuse comédie fantastique, Fantômes à Rome est un cas particulier dans le paysage de la comédie à l’italienne généralement moins raffinée et plus caustique, et dans la filmographie d’Antonio Pietrangeli, auteur subtil, féministe et secret du cinéma italien (proche de Valerio Zurlini).
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Pietrangeli s’est noyé accidentellement en 1968 sur un tournage, après avoir réalisé une poignée de grands films comme Annonces matrimoniales et surtout le génial Je la connaissais bien avec Stefania Sandrelli. Fantômes à Rome est un divertissement poétique, plein d’humour et de fantaisie, qui bénéficie de la très belle photographie de Giuseppe Rotunno, opérateur attitré de Fellini et de Visconti et des ritournelles nostalgiques de Nino Rota. Marcello Mastroianni dans un double rôle (un fantôme libertin du XVIIIe siècle et son descendant) déploie des trésors de séduction et d’humour, au diapason d’une distribution étincelante (Sandra Milo en fantômette romantique et écervelée, Vittorio Gassman en revenant fanfaron, Eduardo De Filippo en prince du soliloque
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