Premier film d’animation original et réussi.
Ce n’est pas la version féline du roman de John Fante (Mon chien Stupide), encore qu’on se demande si une discrète allusion n’existe pas, vu le tropisme jazzy des auteurs.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Une toute petite fille vit entre sa mère commissaire de police et sa nounou, qui a la voix chaude de Bernadette Lafont. Le père de Zoé a été tué par un malfrat. Scotchée à son chat Dino, elle va retrouver les traces de l’assassin de son père.
Sa nounou se révèlera, en dépit de sa voix mielleuse, une traîtresse sans scrupules. C’est une production Folimage (La Prophétie des grenouilles, Mia et le Migou), signée Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol, deux auteurs venus de la BD et de la peinture, dont c’est le premier long métrage.
Le film est un polar avec pour méchant un vrai sale type cruel entouré d’une bande de bras cassés, mais dont les scènes d’action sont entrecoupées de longues errances dans un Paris de toute éternité, vu des toits et de ses monuments devenus autant de manèges géants.
Les événements se déroulent comme de fugaces rubans emportés par la brise, avec ce graphisme “traits charbonneux-aplats de couleurs” à la Loustal, animé par un crayonné de lumière qui fait vibrer les personnages, comme habités par l’envie d’escalades nocturnes.
{"type":"Banniere-Basse"}