Un univers onirique où tout n’est que calme, luxe et mélancolie.
La chanteuse irlandaise Rioghnach Connolly et le guitariste mancunien Stuart McCallum, respectivement en congé d’Afro Celt Sound System et The Cinematic Orchestra, font souffler sur ce premier album commun une musique à gueule d’atmosphère, sophistiquée et onirique. Le tout dans l’ambiance sereine d’une lumière dorée, emperlée d’harmonies acoustiques, d’un piano pointilliste et de guitares aériennes. Les influences celtes agissent comme une seconde nature, le spectre de Peter Gabriel, propriétaire des lieux, veille manifestement sur les sessions, et les thèmes féministes ou humanistes déploient sans coup férir le confort de leur bonne conscience.
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Riche de l’un des lamentos les plus émouvants du marché actuel, la vocaliste déploie sa virtuosité tranquille, servie par un accompagnement tendre et respectueux. Un intrigant mariage entre la carpe (elle revendique son statut de fille de la campagne) et le lapin (il collabore en mode urbain avec le saxophoniste John Surman ou Radiohead), mais une authentique et douce réussite.
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