Martine Aubry n’entrera pas au gouvernement, selon une information du Monde.fr Ni à Matignon où a été nommé Jean-Marc Ayrault, très proche de François Hollande. Ni à aucun autre poste. La proposition lui avait été faite de devenir numéro deux du gouvernement, avec donc le titre de ministre d’Etat comme en 1997, pour endosser un […]
Martine Aubry n’entrera pas au gouvernement, selon une information du Monde.fr Ni à Matignon où a été nommé Jean-Marc Ayrault, très proche de François Hollande. Ni à aucun autre poste. La proposition lui avait été faite de devenir numéro deux du gouvernement, avec donc le titre de ministre d’Etat comme en 1997, pour endosser un gros portefeuille : l’éducation, la jeunesse, la culture. La culture ? Un domaine qu’elle aime particulièrement et qu’elle disait, grand sourire, vouloir prendre quand elle ne montrait rien de ses ambitions avant la primaire.
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Depuis, elle a été candidate à la primaire et même finaliste avec 43,4% des voix contre François Hollande (56,6%). De quoi revoir ses priorités. Et pour celle qui avait marqué le gouvernement Jospin, entrer au gouvernement sans aller à Matignon n’avait pas de sens.
La conversation avec François Hollande a eu lieu lundi 14 mai, après le conseil national. Non par téléphone mais en direct. Entre eux. C’est à ce moment, même si elle s’en doutait, qu’elle comprend que Jean-Marc Ayrault sera nommé le jour de la passation des pouvoirs au poste de Premier ministre. D’ailleurs, sa moue en dit long quand, à l’Elysée, le nouveau Président de la République salue Jean-Marc Ayrault. Installée en face, aux côtés de son époux Jean-Louis Brochen et de Pierre Moscovici, elle détourne rapidement le regard. Elle sait qu’elle n’en sera pas.
Dès lors, elle conduira en tant que première secrétaire du PS la bataille des législatives. Son mandat s’achève en octobre 2012, date du congrès. Elle a plusieurs fois répété qu’elle ne serait pas candidate à un second mandat. D’autres sont sur les rangs pour prendre son fauteuil, comme Harlem Désir ou Jean-Christophe Cambadélis. Pour autant, elle pourrait toujours changer d’avis. En tout cas, elle a déjà confirmé qu’elle continuerait à jouer un rôle politique au niveau national.
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