Récit choral sur la condition féminine de l’après-guerre à nos jours.
Trois destins croisés de femmes : une mère de famille nombreuse, une miss Nouvelle-Calédonie, une femme d’affaires. La maman et la putain et l’executive. Katia Lewkowicz secoue ces archétypes, les mixe, les malaxe, les confronte, comme pour dresser un état des lieux de la féminité, de l’après-guerre à notre présent transgenre en passant par les diverses étapes du féminisme.
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Tiens-toi droite est un fourre-tout de situations, de sensations, d’états, dont la progression bordélique tient plus du free-jazz que de la techno-pop. Parfois on ne sait plus à quelle époque on est, ou à quel moment dans le film, si l’on doit rire ou pas. Lewkowicz chamboule les repères classiques, avec plus ou moins de bonheur selon les séquences. Comme si pour se tenir droite comme cinéaste, elle passait par les chemins narratifs les plus sinueux, quitte à parfois nous (se ?) perdre en route. Mais à l’arrivée, une comédie singulière portée par des actrices dont il suffit de lire les noms pour mesurer le talent.
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