Entrelacs artistico-amoureux sur fond de lutte des classes soft.
Il y a quelque chose de suranné dans le titre Le Beau Monde, qui est révélateur des problématiques un peu mollassonnes de cette histoire.
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Soit Alice, charmante rejetonne de prolos normands, qui rencontre un ersatz de châtelaine – une riche bourgeoise. Celle-ci l’incite à postuler dans une école d’art parisienne.
Une fois reçue dans l’établissement grâce aux conseils de “sa” mentor, Alice tombe amoureuse du fils de la châtelaine, dont la désinvolture va la désappointer. Sans plus.
Le sujet est traité avec un relatif sérieux, voire une certaine application ; c’est d’ailleurs aux Arts appliqués (section broderie) que la jouvencelle tente de se forger une cuirasse artistique.
Cela se traduit par une énonciation académique des vertus du négligé chic (que la cinéaste n’applique hélas pas à son propre film) et à une litanie de généralités sur l’art, qui servent de simple toile de fond à cette histoire de désillusion sentimentale gentiment teintée de lutte des classes.
Bref, une version hétéro édulcorée de La Vie d’Adèle, sans rien de sulfureux. Ici, la chair n’est pas au programme. Elle est vaguement remplacée par un travail sur la texture textile
et le paysage. Mouais…
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