Une bluette un peu préfabriquée entre deux personnages que tout sépare.
Elle, un peu à la déroute, vit de petits boulots sur le littoral du sud de l’Angleterre. Lui est de passage, grand porte-flingue taiseux qui s’éternise dans la région, comme s’il cherchait peu ou prou à s’y ressourcer.
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Evidemment, ils vont “s’apprivoiser”, “apprendre à se connaître”…
Derrière le pseudonyme de Jones se cache un duo de réalisateurs qui a fait ses armes dans la publicité mais qui lorgne ici beaucoup plus vers le cinéma indé américain façon frères Safdie (The Pleasure of Being Robbed). Le projet est pavé de bonnes intentions – mitonner une romance aérienne, un film de mi-saison, mélancolique mais quand même sucré – mais affiche un certain manque d’authenticité.
Trop artificiel, trop calculé, trop conscient de lui-même, Everyone’s Going to Die s’embellit certes par moments, mais a autant sa place dans le do it yourself que dans les rayonnages de supermarché.
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