La crise existentielle, souvent drôle, d’un journaliste sportif.
Ne pas se fier aux quinze premières minutes, caricature de cinéma fauché en roue libre, qui posent maladroitement la situation initiale de cette comédie pourtant attachante.
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Réalisateur frustré de “portraits de footballeurs” pour une chaîne de sport, Fred, la trentaine finissante, aimerait trouver un sens à sa vie, un job épanouissant, une femme qu’il n’ait pas envie de quitter discrètement au petit matin, etc.
Le film, réalisé par Valérie Müller-Preljocaj, se fonde donc sur un canevas un peu éculé de midlife crisis, mais trouve son originalité dans une collection de saynètes hilarantes, qui voient le petit reporter blasé accomplir des missions toujours plus absurdes : interviewer un joueur allemand sans parler sa langue, négocier dix minutes d’entretien avec une agent borderline, expliquer à un écrivain arrogant et parano qu’on peut s’intéresser au football et à la littérature…
Reposant essentiellement sur la drôlerie et le charme de cocker d’Olivier Soler (qui a coécrit le film en se basant sur des situations vécues), Le Monde de Fred dévoile, à défaut d’une mise en scène inspirée, un véritable sens de la comédie, qu’on aimerait voir s’épanouir dans un film mieux troussé.
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