Une nouvelle génération en pleine déambulation urbaine.
Douze ans après leur apparition, les Sims n’ont pas dit leur dernier mot. S’ils ont colonisé Facebook, les consoles et les mobiles, les bonshommes aux besoins affichés (manger, dormir…) restent fidèles au modèle du jeu PC et de ses extensions vendues à part pour faire fructifier le coup de génie initial : nous offrir non des marionnettes à manipuler mais des personnages-animaux domestiques à influencer.
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La dernière en date, Showtime, lance nos Sims sur le chemin de la gloire. La série, gentille satire de l’american way of life, a toujours entretenu des liens avec le petit écran : sitcom, soap, téléréalité. Même en flirtant avec cette dernière, le jeu ne trahit pas sa morale : pour réussir, il faut travailler. Mais les nouvelles carrières (chanteur, magicien, acrobate) assouplissent l’expérience. Adieu horaires fixes : la déambulation urbaine est désormais encouragée. Et tient du révélateur.
Y a-t-il encore une différence entre le système de “missions” des Sims et celui d’un autre jeu ? Pas sûr. Mais, à l’inverse, la déco d’intérieur ou la vie de famille auraient-elles pris une telle place dans Fable, Animal Crossing, Saints Row ou Assassin’s Creed sans la série initiée par Will Wright ? Showtime ne crée pas l’événement comme le faisaient certains autres disques additionnels. Les Sims se sont dilués. Les Sims ont gagné.
Les Sims 3 – Showtime sur PC et Mac (Electronic Arts), environ 40 €
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