Une comédie de remariage qui empile les clichés.
Un prestigieux pedigree n’assure pas automatiquement la réussite d’un film.
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Le scénario est signé Hanif Kureishi, le réalisateur de Coup de foudre à Notting Hill est aux manettes, Broadbent, Duncan & Co. sont d’excellents acteurs, mais Un week-end à Paris est globalement foireux.
Avec cette affaire de couple sexagénaire en crise qui essaie de se ressourcer du côté de la tour Eiffel, les auteurs entendaient sans doute apporter leur écot contemporain à la “comédie de remariage” sur fond de décalages culturels trans-Manche.
Mais faute de parvenir à transcender des clichés, ne restent que… les clichés : la gastronomie et l’arrogance françaises, le flegme et la fantaisie british, l’aisance financière et psychologique américaines, la carte postale parisienne, l’homme sexuellement frustré, la femme hystérique et frigide…
Re-coup de foudre à Montmartre Hill ?
Michell trouve rarement le bon timing, les situations dramatico-humoristiques semblent téléphonées à la manivelle et n’amusent que théoriquement, sans jamais franchement secouer de rire le spectateur. Et Broadbent n’a pas le physique de Cary ou Hugh Grant, ce qui compte aussi dans une comédie romantique, même décapée aux lucidités de l’époque.
Bad pub for Eurostar.
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