Nouveau Karin Viard-movie : une satire de la bourgeoisie un peu trop scolaire.
Tout semble aller pour le mieux dans la vie de Christine (Karin Viard) : elle n’a aucun souci d’argent, un couple épanoui et des amis proches qu’elle retrouve chaque fin de semaine dans leur villa voisine du bord de mer.
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Mais voilà, monsieur a d’autres désirs, il court d’autres jupons, et la révélation de ses infidélités plonge notre héroïne dans une soudaine crise existentielle.
D’été en hiver, à mesure que passent les week-ends, le nouveau film d’Anne Villacèque (Petite chérie) enregistre alors les tremblements d’une vie déréglée : les vieux amis qui fuient, la solitude, la perte de confort financier. En filigrane, c’est encore l’enfer bourgeois qui s’écrit dans cette parenthèse romanesque empruntant à Truffaut (voix off, jeux
de voisinage) et Desplechin (cruauté implacable de la famille) sans jamais chercher à déborder ses modèles.
Trop sage, trop corseté dans son scénario aux intentions criardes, Week-ends ne s’élève jamais de son statut de petite démonstration grinçante, sinon dans une superbe scène finale.
Dans une nuit profonde, le mari infidèle littéralement mis à nu, le film atteint là quelque chose d’une angoisse secrète, une douleur qu’il ne faisait jusqu’ici qu’observer à distance.
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