Les jeux dangereux d’un ado palestinien retourne par les services secrets israéliens.
Dans des films récents, comme l’israélien Room 514 ou le palestinien Omar, la matrice du thriller façon Hatufim/Homeland, avec son lot d’interrogatoires tendus, de face-à-face acides, de taupes planquées et de dilemmes moraux, semble être idéale pour traiter la question palestinienne. Ou comment imbriquer un sujet très quotidien en Israël au moyen du huis clos et de la figure de l’infiltré.
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Bethléem met en scène un ado palestinien retourné par un agent israélien pour espionner son frère, un militant important des Brigades d’Al-Aqsa. Le film souffre un peu d’arriver après Omar de Hany Abu-Assad, au même pitch, mais plus bondissant, plus jasonbournien et retors que ce Bethléem un peu pépère.
Avec la présence de non-professionnels du cru au casting, l’intérêt réside dans la description minutieuse du fonctionnement au quotidien des deux parties (barbouzes contre terroristes), du basculement dans le camp adverse, peut-être étonnant pour nos idées reçues.
Sans angélisme, Bethléem va loin quand il met sur un même plan la violence foutraque d’Al-Aqsa et le professionnalisme froid mais tout aussi destructeur des services secrets israéliens.
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