Un film d’action désuet où s’illustre la belle gueule Chris Pine.
Récemment reconverti au blockbuster hollywoodien (Thor, son adaptation ratée du comic Marvel), Kenneth Branagh insiste dans le genre avec The Ryan Initiative, un film d’espionnage étonnamment anachronique.
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Bien qu’inscrite dans un pur contemporain (il y est question d’un héros de la guerre d’Irak, de magouilles financières à Wall Street et d’hypersurveillance), cette banale série B renoue avec le vieux folklore des années 80 (bad guy russe en prime) et semble dépassée par toutes les dernières révolutions formalistes du cinéma spectaculaire, cherchant en vain à mimer le style de la franchise Jason Bourne.
De cet exercice très académique, lesté de nombreuses digressions mélo dispensables, émerge pourtant une belle attraction : Chris Pine, héros secret et amant fougueux, dont la jolie gueule et le corps acrobatique, invulnérable, en font un probable héritier de Tom Cruise.
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