Un joli film d’auteur néerlandais sur une jeune fille (un peu) nymphomaniaque.
Les désillusions d’une jeune Néerlandaise, pauvre petite fille riche (à papa) et serial-baiseuse. Scindé en tableaux presque indépendants (chacun correspondant grosso modo à un amant différent), le film semble tourné avec ces appareils photo qui réduisent la profondeur de champ et atténuent le réel.
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Une facture propre et clinique qui n’est pas sans élégance. Mais ça reste light, comme ces mannequins pour papier glacé au style soigneusement débraillé, vautrés dans une débauche cosmétique. Voir la séquence où l’héroïne (Hemel) est confrontée à un adepte du SM qui l’étrangle un peu pendant l’amour. Ça ne sort pas des limites raisonnables. Autrement, les jolis cadres du film, ses chapitres, exploseraient.
De même pour le flirt incestueux d’Hemel avec son père. Au point où le film en est, il ne devrait pas rester dans l’allusif et aller au bout de ses insinuations… Mais là aussi on reste dans le demi-ton. Les affects les plus brutaux sont aussitôt assimilés par une forme sophistiquée, une facture belle et étale.
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