Le retour à Nantes de Christophe Honoré, Ivo van Hove entre Venise et Tennessee, Julien Gosselin et les dix commandements de Kieslowski.
Christophe Honoré
“Il pleut sur Nantes donne-moi la main, le ciel de Nantes en mon cœur chagrin.” Avec un titre extrait des paroles de Nantes chantée par Barbara, Christophe Honoré met en scène sa saga familiale. Partant du scénario d’un film qu’il n’a jamais réalisé au cinéma, c’est au théâtre qu’il lève le rideau sur un récit à la première personne où il explore cette mémoire de l’intime. Youssouf Abi Ayad, Harrisson Arevalo, Jean-Charles Clichet, Julien Honoré, Chiara Mastroianni, Stéphane Roger et Marlène Saldana l’accompagnent dans ce voyage dans le temps.
Le Ciel de Nantes un spectacle de Christophe Honoré, du 19 mars au 18 avril, Odéon-Théâtre de l’Europe, Paris
Ivo van Hove
Double actualité pour l’artiste flamand. On découvre son adaptation de Mort à Venise, où il convoque Richard Strauss, Anton Webern, Arnold Schoenberg et Claudio Monteverdi pour évoquer la naissance tourmentée de l’œuvre de Thomas Mann à Munich. Et on se réjouit de la reprise de La Ménagerie de verre avec Isabelle Huppert, sa mise en scène d’anthologie de la pièce de Tennessee Williams, victime collatérale du premier confinement. PS
Mort à Venise d’après Thomas Mann, direction musicale Marzena Diakun, mise en scène Ivo van Hove, en néerlandais surtitré en français, du 23 au 29 avril, Théâtre du Châtelet, Paris
La Ménagerie de verre de Tennessee Williams, mise en scène Ivo van Hove, du 27 avril au 4 juin, Odéon-Théâtre de l’Europe, Paris
Julien Gosselin
S’inspirant des Dix Commandements, Krzysztof Kieslowski réactualisait pour le cinéma les préceptes de la loi biblique en dix films tournés en Pologne à la fin des années 1980. Partant de leurs scénarios, Julien Gosselin et les élèves du groupe 45 de l’Ecole du Théâtre national de Strasbourg revisitent sur scène cette épopée de contes moraux pour la confronter aux mœurs d’aujourd’hui.
Dekalog d’après l’œuvre de Krzysztof Kieslowski, mise en scène Julien Gosselin, du 4 au 14 février, Théâtre national de Strasbourg