Des reprises d’Hank Williams, un album de country, un album d’indie-rock… tant de bijoux qui pourraient ne jamais revoir la lumière du jour.
Le 1er juin 2008 est une sinistre date, qui marque le terrible incendie d’un arrière-studio d’Universal, en Californie. Et il se pourrait bien que Beck, qui vient de sortir le superbe Hyperspace, ait été une victime collatérale de cet accident.
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Le chanteur a en effet expliqué au Sydney Morning Herald que son management refusait toujours de lui dire si certaines de ses créations, stockées dans le bâtiment, avaient été détruites ou non. L’une d’elles, un double album de reprises d’Hank Williams datant de 2001, risque ainsi de ne jamais refaire surface, tandis que des chansons inédites de l’album de Sea Change (2002) et tout un disque écrit avec le groupe américain Jon Spencer Blues Explosion, en 1995, resteront probablement irrécupérables.
“Je suis allé à Nashville en tournée pendant deux jours, et ai fait un album de country qui n’est jamais sorti. J’ai des albums de rocks réalisés dans les années 90. Avant de faire Odelay, j’ai essayé de faire un album d’indie-rock, qui ressemblait plus ou moins à Pavement, Sebadoh.… Personne ne nous dit rien”, a-t-il ajouté.
Outre le grand regret de ne jamais avoir accès à ces reliques, on comprend la frustration de l’artiste de ne pas savoir exactement ce qu’il est advenu de sa collection d’inédits. Partis en fumée ou non, il serait normal qu’on informe les créateurs de l’état de leurs productions et, manifestement, cela fait onze ans que Beck reste sans réponse.
On ignore ce que l’on rate, mais on peut toujours se consoler avec Hyperspace.
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