Croisée dans l’ombre de Thousand, Olivier Marguerit ou Bon Iver, la multi-instrumentiste Emma Broughton, alias Blumi, fait ses débuts en solo avec un premier single à la beauté contenue.
Pour peu que vos goûts musicaux penchent en faveur de quelques hérauts d’une folk music avant-gardiste, vous avez déjà entendu la voix caressante de Blumi. Emma Broughton de son vrai nom, a, en effet, officié dans l’ombre de quelques-unes des formations les plus excitantes de ces dernières années comme Thousand, Bon Iver, Feist ou encore Olivier Marguerit, en marge de sa carrière de chercheuse en sociologie. Après des années de bons et loyaux services, c’est donc sous un nouvel alias, Blumi, qu’elle se lance en indépendante avec Blumi The Darkness, un single préfigurant un ep au printemps.
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Un morceau hors du temps
Révélée par une session de La Blogothèque, le premier morceau solo de la Franco-Britannique, Blumi The Darkness, se découvrait dans une version live contemplative. Plus d’un an après la parution de cette session, le morceau peut enfin s’apprécier dans une version définitive qui s’avère plus méditative encore. Dans le communiqué qui accompagne la sortie de ce sublime premier effort, la multi-instrumentiste explique considérer ses morceaux comme des « sculptures patiemment tirées d’un bloc de métal brut », une métaphore toute trouvée, propre à un art du polissage et du dépouillement qu’elle maîtrise à la perfection sur les guitares caressées et les élégantes harmonies d’un Blumi The Darkness suspendu dans le temps.
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