Pour la bonne cause, les Anglais dévoilent un live en forme de démonstration scénique, avec vingt chansons taillées dans des étoffes précieuses.
7 juin 2018, Royal Albert Hall. Ce n’est pas la première fois qu’Alex Turner et sa bande se présentent sur la scène de la prestigieuse salle londonienne, mais l’ambiance est bien différente. Tranquility Base Hotel & Casino est paru quelques semaines plus tôt ; beaucoup en sont sorti·es décontenancés, surpris par la prédominance du piano.
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A croire que le mode de vie américain a fini par éloigner les kids de Sheffield de leur indie rock nerveux. Certain·es crient à l’embourgeoisement, d’autres à la panne créative. Une double accusation aussitôt mise à mal lors de ce fameux concert, donné en faveur d’une association (War Child UK) venant en aide aux enfants ayant connu les horreurs de la guerre.
Des morceaux d’une classe folle
Immortalisée sur disque, cette prestation est l’occasion d’admirer la puissance scénique d’Arctic Monkeys, selon une formule rodée au fil des années. Brianstorm intervient toujours en deuxième position, comme pour dynamiser un concert traditionnellement ouvert dans le calme ; 505 et Cornerstone viennent contrebalancer une débauche de guitares ; et les hymnes générationnels d’hier (Fluorescent Adolescent, A Certain Romance) ont été remplacés par des morceaux d’une classe folle, comme touchés par la grâce d’un songwriter d’exception.
Live at the Royal Albert Hall Domino/Sony Music
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