Pour notre plus grand bonheur, l’acteur et cinéaste s’est filmé en plein confinement évoquant avec grâce le manque de cinéma, de chaleur humaine et de culture.
Le temps d’une lettre filmée, Nicolas Maury reprend le personnage de son film Garçon Chiffon. D’une voix tremblante, essoufflée, il partage son désespoir de confiné solitaire. Il parcourt les rues de Paris seul avec son chien. Les rues sont vides, et les cinémas fermés. Reviendront-elles un jour, ces images sur grand écran qui nous font voyager, rêver, réfléchir ? Oui, au détour d’une rue, la fiction est là. Elle n’attend que nous, sagement, dans le silence des salles obscures. Les cinémas rouvriront grand leurs portes et Garçon Chiffon reviendra :
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« Mon film Garçon Chiffon ressort le 15 décembre au cinéma. Il était à l’affiche le 28 octobre et a été arrêté dans son chemin vers les spectateurs le 29 octobre au soir. Durant ce long sommeil du film, je me suis beaucoup questionné sur ce que serait une ville sans cinéma, sans salle de théâtre, sans lieu pour les regardants. Que serait un monde sans spectateur ? La réponse m’est apparue comme un coup de lame : la barbarie. Alors, j’ai décidé de repartir en tournage et de composer ces films-lettres d’amour au cinéma, au spectateur, à l’être manquant, désiré. En profiter aussi, pour filmer notre Paris, sans ses lumières que sont nos salles, qui sont selon moi, les lucioles dans la nuit. Je vous offre ces films, comme une caresse, un commencement, un tendre rendez-vous… Nicolas Maury »
D’autres films-lettres du cinéaste confiné sont à venir…
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