Au début du XXe siècle, les femmes manifestent pour le droit de vote, et l’une d’elles propose de créer une Journée internationale des femmes. Ce ne sera qu’avec la grève des ouvrières de Saint-Pétersbourg en 1917 que la journée du 8 mars est actée. Elle a été réactivée par les féministes des années 1970, puis on a eu l’impression d’en entendre à nouveau parler il y a quelques années.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Aujourd’hui, elle est toujours aussi importante voire plus, tant le sexisme et la misogynie se révèlent toujours bien en place, et plus insidieux que jamais. Pour dire que la lutte doit continuer, nous avons voulu consacrer ces pages aux dernières parutions féministes – lisons-les et reprenons conscience de l’étendue du problème. Car il est de taille.
Si Gloria Steinem et les féministes des années 1960 revendiquaient un droit à l’avortement, au travail, qu’en est-il cinquante ans après ? On ne voit pas de femmes présidentes de la République en France, ni Premières ministres ; y en a-t-il beaucoup qui dirigent de grandes banques ? On en doute. On n’en trouve pas non plus à la tête des quotidiens ou hebdos (à une exception près, récente).
D’ailleurs, Steinem ne s’y est pas trompée en fondant en 2005, avec Jane Fonda et Robin Morgan, le Women’s Media Center, une organisation pour que les femmes dans la presse soient visibles et aient du pouvoir. Or, le pouvoir se transmet encore entre hommes. Seule la mise en place de quotas, d’une parité obligée, éradiquerait cet entre-soi masculin d’une violence inouïe ou tacite envers les femmes.
{"type":"Banniere-Basse"}