D’après des informations de BFMTV, l’individu ayant proféré des insultes antisémites, samedi 16 février à Paris, était connu des services pour évoluer dans la mouvance salafiste.
« Barre-toi, sale sioniste de merde », « grosse merde sioniste », « nous sommes le peuple », « la France, elle est à nous », « Tu vas mourir ». Cette scène violente relayée par les médias est celle d’une altercation entre l’académicien Alain Finkielkraut et un gilet jaune samedi 16 février à Paris en marge de la manifestation. Selon les informations de BFMTV le manifestant serait connu des services pour évoluer dans la mouvance salafiste. « Il n’habite pas à Paris et est connu de certains gilets jaunes pour sa véhémence », détaille la chaîne d’information en continu. Le philosophe a déclaré toutefois qu’il ne porterait pas plainte.
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Une enquête en cours
🔴Quand les #GiletsJaunes croisent le philosophe Alain #Finkielkraut boulevard du Montparnasse, à #Paris, et l'insultent copieusement.#Acte14 #ActeXIV pic.twitter.com/Rgt8ClrAf3
— Yahoo Actualités (@YahooActuFR) February 16, 2019
L’homme en question n’est toutefois pas fiché S. Autrement dit il n’a, à ce jour, pas fait l’objet d’un suivi au titre du fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).
Dimanche soir, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion, par parole, écrit, image ou moyen de communication électronique », a indiqué le parquet. La BRDP (Brigade de répression de la délinquance à la personne) est en charge de l’enquête.
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