Affirmant craindre de finir en prison pour ses positions contre le gouvernement, Fly Rider a expliqué lors d’un Facebook Live qu’il comptait quitter le pays.
Il veut demander « l’asile constitutionnelle » dans un pays ne reconnaissant pas l’extradition vers la France. Dans un Facebook live organisé ce mardi soir, l’un des leaders des « gilets jaunes » (GJ) Maxime Nicole a déclaré qu’il comptait quitter l’Hexagone à l’issue des deux prochaines semaines si le gouvernement ne consentait pas à des « avancées concrètes ».
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« A l’étranger, vous ne pourrez pas me foutre en prison »
« Merci m’sieur Grivaux, grâce à vous nous sommes tous des opposants politiques, apparemment radicalisés », a ainsi lancé celui qui se fait surnommer Fly Rider à la fin d’une demi-heure d’échange avec ses soutiens. « Officiellement, sur les chaînes de télévision, j’ai été défini, M. Drouet et moi et la plupart des gens qui sont dans les rues, comme des opposants politiques. Donc, si dans les deux semaines qui suivent il n’y a aucune avancée, aucune avancée concrète financière envers le peuple et pour tous les membres de la population, pas certains petits groupes comme ‘on va prendre tel machin’… Non, c’est tout le monde! (…) Toutes les personnes qui sont dans la merde dans ce pays alors qu’il essayent de s’en sortir. »
« Si vous ne faites pas ça, dans deux semaines je quitte le pays », menace par la suite Maxime Nicolle. « Je ferai une demande d’asile constitutionnel et je me battrai de l’extérieur. Je peux vous garantir que je peux y passer ma vie mais je me battrai contre vous jusqu’à ce que j’en crève. » Et de conclure, se comparant à Julian Assange, fondateur de Wikileaks qui a passé plusieurs années retranché dans l’ambassade d’Equateur à Londres : « Comme ça ça vous évitera de me foutre en prison parce que je ne suis pas d’accord avec vous. A l’étranger, vous ne pourrez pas me foutre en prison. »
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