Une sélection qui va (forcément) égayer votre week-end confiné, et pourquoi pas vous faire danser au milieu du salon.
Cabaret Voltaire – Shadow Of Fear (Mute / PIAS)
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Désormais mené par le seul Richard H. Kirk, le groupe phare de Sheffield poursuit son œuvre passionnante, toujours défiant les lois de l’electro. Disque angoissé et addictif, comme la bande-son de la crise que nous vivons, Shadow of Fear confirme, comme plaisante son auteur, “son goût pour les conspirations complotistes et son tempérament paranoïaque” et constitue l’album électronique le plus singulier et avant-gardiste de l’année.
Par Patrick Thévenin
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Nick Cave – Alone At Alexandra Palace (Awal / Kobalt)
Seul au piano, le poète anthracite livre une performance d’une beauté nue. Et bouleversante. Les textes, leur interprétation, les mélodies qui se déploient dans l’épure, tout concourt à un recueillement aux effets expansifs – à l’intérieur de l’âme se terre l’infini de l’univers.
Par Rémi Boiteux
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Dirty Projectors – 5EPS (Domino / Sony Music)
Après deux albums en solitaire, la tête pensante de Dirty Projectors, Dave Longstreth, lâche prise sur une série de maxis hétéroclites et décomplexés, façonnés à plusieurs mains. S’il continue d’assumer la composition et la production des morceaux, le songwriter habitué aux mélodies complexes et aux arrangements expérimentaux partage autant l’écriture des textes qu’il cède le micro à ses trois choristes.
Par Valentin Gény
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Grandaddy – The Sophtware Slump (réédition 20e anniversaire) (Dangerbird Records)
Un coffret célèbre les vingt ans du meilleur album de Grandaddy, disque aussi important qu’émouvant. Autour d’un modeste piano et d’une avalanche de bonus, on décolle et retombe avec grâce. Le résultat n’est en rien une version squelettique de la splendeur passée, plutôt une façon mélancolique de convoquer un souvenir vaporeux, d’en ressaisir les nombreux accès de grâce. Un geste qui nous rappelle que nous sommes toujours ce skater décrivant un arc incertain, du sol au ciel et retour.
Par Rémi Boiteux
Retrouvez l’article à lire prochainement dans notre numéro best-of.
Gystère – A Little Story (Sodasound / Kuroneko)
Un premier album en forme de voyage dans le temps pour Adrien Peskine, musicien joueur et peu réfractaire aux excentricités. La pop cosmique, le funk, le psyché ou le jazz trouvent ainsi une nouvelle grammaire au contact de Gystère, qui transforme chacune de ses compositions en un vaste refuge pour les flous artistiques.
Par Maxime Delcourt
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