L’enfance chahuteuse d’un petit Brésilien. Trop pittoresque.
Adaptation d’un best-seller mondial, Mon bel oranger narre une enfance maltraitée, et comment un garçon de 8 ans transcende son mal de vivre grâce à son exubérance et à son amitié avec un vieil homme.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
“Exubérance” est le mot-clé ici, que le cinéaste exprime par tous les moyens, en particulier par sa manie de la plongée et de la contre-plongée, avec lesquelles il caricature ses personnages.
D’accord, ça bouge, imaginaire et réel sont mêlés, et ça flirte de loin avec le réalisme magique. Mais toute cette agitation bouffonne contribue à édulcorer la réalité, voire à nier la souffrance.
Le sujet n’est pas très éloigné de celui de la trilogie de Bill Douglas récemment ressortie, mais la façon de le traiter est aux antipodes. Douglas plonge dans les racines du mal et en tire un précipité incandescent. Bernstein délaye le malaise sur un mode vaguement carnavalesque qui ne fait guère illusion.
{"type":"Banniere-Basse"}