C’est la mi-novembre, alors pour contrer la déprime et le manque de vitamine D, on vous livre les 5 albums à écouter ce week-end pour laisser entrer un peu de lumière : du Kentucky de Bonnie ‘Prince’ Billy, à l’ouverture officielle de la période de Noël par Molly Burch, en passant par l’étrangeté de DJ Shadow et le fouillis de Pleasure Principle, pour finir sur le tout nouveau Tindersticks.
Bonnie ‘Prince’ Billy I Made A Place (Domino / A + LSO / Sony Music)
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On attendait le retour d’un album original depuis le dernier, Wolfroy Goes To Town, qui date de 2011. Eh bien c’est arrivé, l’album I Made A Place sort ce vendredi 15 novembre. L’américain nous entraîne à nouveau dans la country de son Kentucky et la folk très chouette qu’on lui connaît bien.
La chronique intégrale de I Made A Place sera disponible dans notre numéro du 4 décembre.
Molly Burch The Molly Burch Christmas Album (Captured Tracks / Differ-Ant)
Davantage inscrit dans la lignée d’une Stevie Nicks que d’une Céline Dion, vient s’ajouter sur la cheminée enguirlandée le nouveau disque de Molly Burch. On n’attendait pas la songwriteuse de la scène indie d’Austin sur ce registre, et pourtant… A la fac, elle jouait tous les mois de décembre avec son groupe ironiquement nommé Lonely Christmas Band. “J’ai toujours voulu faire un album de Noël, nous confie-t-elle. J’adore la musique de cette époque de l’année et beaucoup de chanteurs passent par cette étape incontournable.”
Par Sophie Rosemont
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DJ Shadow Our Pathetic Age (Caroline / Universal)
Dépoussiérant le concept du double album, Our Pathetic Age se visite comme un club dont les deux salles mettraient en avant des ambiances radicalement opposées, il additionne deux playlists bien distinctes, l’une pour se remettre d’un coup de blues ou de l’état de la planète, l’autre pour enflammer une soirée entre amis. On a d’abord droit à une dizaine de morceaux en solo, bizarres et orageux.
Par Vincent Brunner
>> A lire : DJ Shadow : un nouveau double album personnel et efficace
Pleasure Principle The Pleasure Principle (Born Bad / L’Autre Distribution)
Bordélique et subtil à la fois, cet album invite aussi à la danse, comme sur l’excellent Venera 16, faisant rimer big beat et pop italienne. Tout au long des treize morceaux qui mélangent punk, pop, electro, baggy et kraut, Pleasure Principle réussit son numéro d’équilibriste sur la mince frontière séparant talent mélodique et posture lo-fi désinvolte.
Par Arnaud Ducome
Tindersticks No Treasure But Hope (City Slang / PIAS)
Au bout du fil, un Stuart A. Staples disert, à la fois confiant sur son travail et inquiet au sujet du monde, en harmonie avec les nuances tranchées de son nouvel album.
La nouveauté de No Treasure But Hope, c’est d’abord sa lumière. Là où Tindersticks nous avait habitués à l’obscurité, aux atmosphères les plus tamisées, entrent aujourd’hui des lueurs inédites, comme cette douceur toute méditerranéenne qui éclaire la superbe Pinky in the Daylight.
Par Rémi Boiteux
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