Les débuts tardifs de l’icône féminine de DC comics au cinéma. Une réussite modeste.
Si ses bracelets d’acier et son body étoilé hantent tout autant l’imaginaire collectif des fans de comic-books que la cape de Batman, il aura fallu des années avant que Wonder Woman, icône féministe, ’apparaisse sur grand écran.
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En 2016, dans le face-à-face musclé Batman vs Superman orchestré par Zack Snyder, la superhéroïne (déjà incarnée par Gal Gadot) faisait un passage furtif mais remarqué. Pour sa première incursion dans le genre, Patty Jenkins (révélée avec Monster en 2003) tire son odyssée guerrière vers un cinéma pop et léger.
Une veine purement initiatique
Loin de la virtuosité étourdissante d’un J.J. Abrams, des sauts temporels et des héros torturés de Nolan, Wonder Woman séduit par sa simplicité et l’entrain de la réalisatrice à mettre au monde (littéralement) sa superhéroïne.
La jeune et virginale Diana quitte son île-gynécée pour notre monde, plongé en pleine Première Guerre mondiale. La jeune fille découvre alors, avec la naïveté d’une enfant, les us et coutumes et les travers de la société de l’époque : vêtements étriqués, sexisme, mais aussi frémissement du désir…
C’est dans cette veine purement initiatique que le film captive à tel point que le reste (une flopée de séquences d’actions spectaculaires à grand renfort de ralentis hyperléchés), apparaît comme une garniture un peu vaine.
Wonder Woman de Patty Jenkins (E.-U., 2017, 2 h 21)
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