Équations musicales simples pour réactions chimiques complexes.
Cela faisait six ans que Matthew Dear n’avait sorti d’album solo sous ce nom. Tour à tour DJ, producteur, compositeur et remixeur plébiscité aussi bienpar Chemical Brothers que Charlotte Gainsbourg, il est aussi fondateur du label Ghostly International et utilise différentes identités selon les projets et le sens du vent.
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Un délire fantastiquement insaisissable
Ce sixième album, Bunny, est aussi insaisissable que le DJ texan, associant guitares oniriques, nappes electronica, éclats pop et délires vocaux de fin de party. Un tantinet foutraque, Echo tombe tout cru au fond des entrailles sans qu’on ait le temps de le mâcher. Ce qui semble au premier abord bête comme chou repose en fait sur une construction de l’imperceptible, pour un résultat faussement facile et diablement efficace. L’irrésistible Modafinil Blues, aux accents disco et à la voix de crooner désinvolte, est semé d’épices électroniques qui titillent l’oreille et font bouillir les sangs. On ne sait s’il faut planer ou danser, et encore moins sur quel pied. Quoi qu’il en soit, on est tout à fait prêt à composer une nouvelle danse pour l’occasion.
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