Quoi de mieux pour passer ce week-end ensoleillé (et confiné) qu’une sélection musicale ? Voici les cinq albums à écouter ce week-end.
Dominique A, Vie étrange (Cinq7 / Wagram)
Né pendant le confinement, Vie étrange n’est pas le nouvel album de Dominique A, mais un “carnet de bord musical” documentant l’assourdissant silence printanier et publié dans la foulée d’un livre poignant en hommage à Philippe Pascal, dont il reprend L’Eclaircie.
Par Franck Vergeade
>> Notre chronique : “Vie étrange”, Dominique A en pleine éclaircie
Herman Dune, Notes From Vinegar Hill (Santa Cruz Records)
Le groupe Herman Dune, fondé par deux frères du même nom, André et David-Ivar, sort un premier album d’antifolk importé sur terre française, Turn Off the Light. Vingt ans plus tard, seul le second reste aux commandes, installé à Los Angeles dans le quartier portuaire de San Pedro. C’est là que, durant le confinement, il a enregistré Notes from Vinegar Hill.
Par Sophie Rosemont
>> Notre chronique : Herman Dune à L.A., les deux pieds dans la folk
Arnaud Rebotini, This Is A Quarantine (Blackstrobe Records)
Retranché dans son home-studio parisien, le quinquagénaire s’est rapidement lancé un défi : sortir un morceau indédit chaque vendredi pendant le confinement. (…) Comptant parmi les initiatives artistiques les plus originales et stimulantes menées pendant ce grand moment de suspension planétaire, l’expérience a duré huit semaines au total. D’abord immatérielle, elle prend maintenant la forme d’un coffret vinyle classieux édité par l’INA — à seulement 1000 exemplaires numérotés.
Par Jérôme Provençal
>> Notre chronique : Un coffret vinyle pour se reconfiner avec Arnaud Rebotini
Tunng, Dead Club (Full Time Hobby / PIAS)
La formation de folktronica annonce aujourd’hui un nouvel album intitulé Dead Club. Conceptualisé comme une confrontation au sujet du deuil, de la mort et du chagrin (entre autres), le disque est accompagné d’une série de podcasts sur les mêmes thèmes.
Par Briac Julliand
>> Notre chronique : Avec leur album “Dead Club”, les Londoniens de Tunng vont briser le tabou du macabre
Tiña, Positive Mental Health Music (Speedy Wunderground / PIAS)
Par l’entremise des moyens de communication moderne en vogue depuis la normalisation d’un état d’urgence sanitaire permanent, le Britannique nous reçoit chez lui, à East London. Il arbore un tee-shirt fabriqué en Chine sur lequel on peut lire “Going to therapy is cool !” dans un lettrage post-hippie. Un slogan fun, qui rappelle le “I hate being bi-polar It’s awesome” de Kanye West et fait nécessairement écho au titre du premier album de Tiña – cette formation indie-rock touchée par la grâce dont il est le leader –, Positive Mental Health Music. »
Par François Moreau
Retrouvez la chronique de l’album à lire dans le numéro du 18 novembre.