Fragilisé par la crise sanitaire, le métier d’attaché·e de presse indépendant·e pourrait disparaître. Ce mardi 3 novembre, le syndicat APRES a publié une tribune dans laquelle il réclame « une reconnaissance effective » du métier.
« Nous sommes discrets, mais nous œuvrons dans l’ombre à mettre en lumière les artistes qui vous éclairent ». Dans une tribune publiée ce mardi 3 novembre, le syndicat APRES (Attaché·e·s de Presse, Réseau d’Entraide et Syndicat) fait entendre sa voix. Alors que la crise sanitaire se poursuit et que la France fait face à son deuxième confinement, ce métier de l’ombre risque « fort de disparaître ».
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Né le 7 octobre 2020, le syndicat APRES vise à défendre les intérêts et fédérer les attaché·es de presse indépendant·es « dans un écosystème en perpétuelle (r)évolution« . En un mot, il s’agit de regrouper les revendications pour faire front ensemble. « La crise sanitaire et les décisions gouvernementales conséquentes auront porté un coup terrible et inédit à l’ensemble de la filière musicale, ne laissant plus d’autre choix que de se réinventer pour survivre : c’est ainsi qu’APRES a vu le jour, pensant à la suite » explique le syndicat dans un communiqué de presse publié conjointement à la tribune, ce mardi 3 novembre.
Dans une puissante tribune, les attaché·es de presse se montrent déterminés à obtenir « une reconnaissance effective » de leur profession, ainsi qu' »une vraie prise en compte de ses spécificités« .
Les attaché·e·s de presse indés s'organisent pour se faire entendre.
Lire en ligne notre tribune : https://t.co/ektvtTR2oo pic.twitter.com/zwrjSBRrwp
— TotalBlamBlamPR (@TotalBlamBlamPR) November 3, 2020
La culture est une nécessité
En outre, les attaché·es de presse indépendant·es réclament l’élargissement du Fonds de Solidarité et sa prolongation, la création d’une aide spécifique à leur profession, la reconnaissance effective de leur profession comme génératrice de création artistique par le Centre National de la Musique et le droit au crédit d’impôt pour leurs clients (producteurs phonographiques et de spectacles, labels, éditeurs…).
« Nous sommes discrets mais nous sommes ici pour réaffirmer que la Culture dont nous sommes les serviteurs aimants, est une nécessité de l’âme, une source de bonheurs, de réparation et de partage« , poursuit le syndicat. Il conclut : « Nous sommes là pour la protéger, nous avons besoin d’aide pour que cela puisse durer. » Que leur appel soit entendu !
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