Le conseil d’administration de McDonald’s a démis de ses fonctions son directeur général, Steve Easterbrook, pour avoir entretenu une “relation consentie” avec un membre du personnel.
Le Directeur général de McDonald’s n’est plus le directeur général de McDonald’s. Voilà ce qu’a annoncé le conseil d’administration de la célèbre enseigne américaine de fast-food, dimanche 3 novembre. Il est en effet reproché à Steve Easterbrook d’avoir entretenu une “relation consentie” avec un membre du personnel de l’entreprise, ce qui a été apparenté à “un mauvais jugement” de la part de l’homme de 52 ans.
Dans une lettre adressée aux salariés et relayée par l’AFP, ce dernier affirme lui-même avoir commis une “erreur”. Avant d’ajouter : “Etant donné les valeurs de l’entreprise, j’estime comme le conseil d’administration qu’il est temps pour moi de passer à autre chose.”
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Le conseil d’administration, qui, comme le rappelle le Monde, lui reproche une “violation de la politique de l’entreprise”, a par ailleurs tenu à préciser que cette démission forcée n’avait “pas de rapport avec la performance opérationnelle ou financière” de McDonald’s. En effet, propulsé en 2015 au poste de directeur général de l’entreprise, Steve Easterbrook était parvenu à faire doubler l’action de la chaîne à Wall Street, et à faire augmenter le bénéfice net de l’entreprise chaque année.
En revanche, selon l’AFP, il n’avait pas su faire face aux changements d’habitudes des consommateurs, qui se dirigent vers une alimentation plus healthy. Pour lui succéder, la direction a nommé avec effet immédiat Chris Kempczinski, ancien président de Mcdonald’s, aux Etats-Unis.