Une histoire d’amour dangereuse platement racontée.
Une jeune fille prénommée Giulia (Sara Serraiocco, que certains appellent déjà “la Natalie Portman italienne” sous prétexte qu’elle ressemble vaguement à l’actrice israélo-américaine), vit coupée du monde à cause de la religion de ses parents, qui sont témoins de Jéhovah (mais peu importe, au fond). Seulement Giulia est forte en maths et sa prof la pousse à faire des études.
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Et puis un jeune dealer – subtilement prénommé Libero… – sort de prison et débarque dans sa vie. Ils tombent amoureux. L’Affranchie raconte une histoire mille fois vue au cinéma, celle d’une libération. Le problème est son absence totale d’originalité dans la mise en scène.
On se réjouit certes que Giulia parvienne peu à peu à échapper au destin que voulaient lui tracer ses parents et sa secte. Mais le film a tout du téléfilm produit pour introduire un débat sociétal sur les sectes. Rien de plus. C’est tristounet.
L’Affranchie de Marco Danieli (It., Fr., 2016, 1 h 41)
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