Philippe Katerine a choisi de nous parler du peintre Camille Bombois, actuellement au musée Maillol dans le cadre de l’exposition Du Douanier Rousseau à Séraphine. Les grands maîtres naïfs consacrée aux souvent méconnus “primitifs modernes” de l’entre-deux-guerres.
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“Au musée Maillol, il y a une expo sur les peintres naïfs en ce moment. Entre le Douanier Rousseau et Séraphine, Camille Bombois a piqué ma curiosité. Sa peinture est claire, généreuse, triviale et disproportionnée, les couleurs éclatantes.
Camille Bombois, peintre fort avec de grosses narines, habitait Montmartre. Il vécut de métiers divers : lutteur dans un cirque, ouvrier dans les tunnels du métro, terrassier, ouvrier agricole. Mais son truc, c’était la peinture. « Il était à la fois tendre et brutal, avec le regard clair et franc, dira Florent Fels, comme sa peinture. Il mourra en 1970, plus ou moins méprisé.”
Du Douanier Rousseau à Séraphine. Les grands maîtres naïfs Jusqu’au 19 janvier, musée Maillol, Paris
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