Tandis que sort cette semaine Song Machine, Season One : Strange Timez, sixième album du groupe de Damon Albarn et Jamie Hewlett, slowthai, invité sur un titre au milieu d’une somme d’invités de prestige, répond à nos questions sur sa collaboration avec Gorillaz. Interview express.
Tyron Kaymone Frampton, plus connu sous son sobriquet de sale gosse slowthai, était le premier à mettre une pièce dans le jukebox dans la Song Machine de Gorillaz en janvier dernier. Il posait aux côtés du duo punk rock britannique Slaves sur le titre Momentary Bliss, annonciateur d’un nouvel album, Song Machine, Season One : Strange Timez, sorti ce vendredi 23 octobre.
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Attrapé au vol à la sortie du pub, slowthai évoque avec nous son histoire (intime) avec Gorillaz dans une interview express.
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Comment as-tu rencontré Gorillaz ?
slowthai – Je pense que j’ai été contacté. Ils m’ont dit : “hey, tu veux qu’on se rencontre ?” Alors on s’est rencontré, mec. Au premier rendez-vous, ils m’ont joué des trucs et la fois d’après on avait mis en boîte la chanson. Je sais pas quoi te dire, depuis que je suis gosse j’écoute leur musique, c’était une sorte de rêve de faire un truc comme ça. J’ai beaucoup apprécié ce moment.
Comment s’est passé l’enregistrement ?
Eh bien, on est allé en studio. Ils avaient en gros la trame du morceau, on a chillé et puis j’ai écrit ma partie, mec. J’ai fait écouter aux gars, parce que j’ai besoin qu’on me dise de m’arrêter à un moment. Sinon, je peux continuer encore et encore jusqu’à ce que ce soit parfait. Et finalement il n’y avait pas besoin de plus. On a parlé, fumé pas mal de clopes et quelques joints posés au soleil dans le jardin, c’est comme ça que les choses se sont montées, en fait. C’était une super vibe, ils ne m’ont pas demandé de rendre de compte, ils m’ont juste dit de me laisser aller.
Tu me disais que c’était un rêve de bosser avec eux. Qu’est-ce que cela signifie pour toi aujourd’hui ?
T’es comme un kid à Noël qui découvre le cadeau qu’il voulait au pied du sapin. Je vais te dire, même si on n’avait rien sorti au final, avoir la chance de traîner avec eux représente plus pour moi que beaucoup d’autres trucs. Quand tu rencontres certaines personnes, et ça arrive souvent, il peut t’arriver d’être déçu. Mais avec eux, je sais pas comment te dire, ça a été un moment merveilleux. Ils m’ont mis à l’aise et m’ont fait sentir que j’étais le bienvenu.
Ton album s’appelle Nothing Great About Britain, mais il s’y passe quand même de belles choses musicalement finalement.
Bien sûr ! La musique, les gens, la vibe. Il y a un sens de la communauté, les gens s’écoutent, il est facile de collaborer avec ceux qui t’entourent dans le milieu de la musique. C’est magnifique, mec.
Quel serait ton morceau de Gorillaz préféré ?
Je dirais On Melancholy Hill, j’adore cette chanson ! Mais il y en a beaucoup trop ! Tu aimes différents morceaux pour des raisons différentes. Il y a aussi celle avec “Monkey’s Head” dans le titre… Je suis nul en nom ! Fire Coming Out of the Monkey’s Head ! Mais j’aime aussi Last Living Souls, mec. Je ne pourrais pas vraiment te donner ma préférée en fait. Le catalogue est trop vaste pour n’en retenir qu’une.
Propos recueillis par François Moreau
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