Le duo californien sort un disque inspiré par l’univers et destiné à faire lentement bouger les corps.
Boucles psychédéliques, minimalisme joyeux et mélodies efficaces : pour son nouvel album, Moon Duo n’a pas révolutionné la formule qui l’a placé parmi les meilleurs groupes californiens. Mais l’absence de révolution n’empêche pas l’évolution. A ce petit jeu-là, Stars Are the Light, produit par Sonic Boom de Spacemen 3, se démarque de ses prédécesseurs. Plus lumineux et plus rêveur peut-être, inspiré par les forces cosmiques, c’est un disque de transe magnétique.
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Réverbération délicieuse de la guitare
Désireux de s’orienter vers des sonorités plus disco, Ripley Johnson et Sanae Yamada, dont les voix cotonneuses sont souvent à l’unisson, ont partiellement délaissé les longues envolées de guitares hallucinées du premier pour mettre plus en avant encore les synthés de la seconde. Les couches s’empilent, s’entremêlent et se fondent dans un ensemble hypnotique et accrocheur dont la guitare reste un élément moteur.
Connexion au cosmos
Car si sa présence sur Stars Are the Light est plus discrète, elle n’est pas pour autant reléguée au second plan. C’est elle qui mène Lost Heads ou Eternal Shore de sa réverbération délicieuse. Ailleurs, les basses répétitives font leur œuvre, enracinant résolument le son Moon Duo dans la terre nourricière, quand les synthés de Sanae Yamada se chargent de le connecter directement aux étoiles.
Stars Are the Light (Sacred Bones Records/Differ-Ant)
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