Le prodige de la scène electro tourne le dos à la décennie 2010 avec un album très éloigné de ses velléités disco.
D’abord fer de lance du novö-disco et fervent défenseur d’une electro adepte des grands espaces, Lindstrøm est depuis quelques années un touche-à-tout susceptible de passer d’un projet pour le centre artistique norvégien Henie-Onstad à des albums aux côtés de Todd Rundgren et Emil Nikolaisen.
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Pour sa dernière sortie, le producteur dit même s’être inspiré conjointement des premiers albums de Robert Wyatt, de la musique classique et d’une comédie musicale avec Barbra Streisand (On a Clear Day You Can See Forever, 1970).
Enregistré en prise unique
Une folie ? Sans doute. Mais Hans-Peter Lindstrøm est un habitué des projets déroutants, . On a Clear Day I Can See You Forever a ainsi été enregistré en prise unique, avec trente synthés et boîtes à rythmes censés donner de l’ampleur à ces quatre compositions, complexes et hypnotiques dans lesquelles pointent des influences expérimentales et une inclination certaine pour les zigzags au sein d’esthétiques avant-gardistes.
L’ultime morceau s’intitule As If No One Is Here, mais c’est un leurre : à l’écoute de ce nouveau disque, “comme si personne n’avait jamais existé” aurait sans doute été plus approprié.
On a Clear Day I Can See You Forever (Smalltown Supersound/Differ-Ant)
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