Le média indépendant, qui venait de boucler son budget annuel grâce à une campagne de financement participatif, s’est fait cambrioler dans la nuit du 16 au 17 octobre. La rédaction lance un appel aux dons.
Nouveau coup dur pour le média indépendant StreetPress. Dans la nuit du 16 au 17 octobre, la rédaction a été cambriolée dans ses locaux, à Montreuil, comme l’a annoncé Mathieu Molard, le chef de la rédaction, sur Twitter.
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Au total, la petite équipe a constaté près de 30 000 euros de pertes, dont des ordinateurs, des appareils photo et le matériel vidéo.
😢😤- Hier on pensait que @streetpress était sauvé et cette nuit, on s'est fait cambrioler. C'est VRAIMENT la merde : il manque 20.000€ de matos🎥📸💻 +les réparations +la perte d'activité. Au total +de 30.000€. Là on a besoin de votre aide🙏 Même 1€👉 https://t.co/AUriwjZSIR pic.twitter.com/edJ2Sg0lep
— Mathieu Molard (@MatMolard) October 17, 2019
Pire nouvelle, @streetpress a été cambriolé hier soir. On n'a plus aucune caméra, des ordis & appareils photos ont été pris. En tt, avec l'arrêt de l'activité et la casse, on tourne autour de 30.000 euros de pertes. Pire nuit. On a tjr besoin de vous https://t.co/O5ekTaBf0N pic.twitter.com/OFYlYwXusT
— Inès Belgacem (@InesBgc) October 17, 2019
Selon les informations de l’Obs, “une plainte devrait être déposée très rapidement. »
Une première campagne de financement participatif bouclée
“Ce n’est pas une blague, pas une fausse com pour continuer la campagne” a tweeté le photojournaliste Yann Castanier, qui donne des cours à La StreetSchool.
On a le giga seum chez @StreetPress. Après avoir eu une campagne de folie, on s'est fait cambrioler cette nuit. Ce n'est pas une blague, pas une fausse com' pour continuer la campagne. 30 000 euros de matos envolé. Le destin s'acharne un peu. On va juste respirer et rester calme. https://t.co/sCfz6jsai4
— Yann Castanier (@YannCasta) October 17, 2019
Le 2 octobre, le média de terrain lançait un appel aux dons dans le but de récolter 40 000 euros, pour réaliser le bouclage annuel. En près de deux semaines, StreetPress, qui emploie sept personnes en CDI d’après l’Obs, était parvenu à récolter la somme nécessaire.
Sur Twitter, de nombreuses personnes avaient soutenu le média dédié aux enquêtes de terrain, créé il y a dix ans.
Soutien à @streetpress, #média #indépendant de qualité, qui bataille pour survivre et vient de se faire tristement/bassement cambrioler https://t.co/Qv7LZqMmyg
— Pauline Boulet (@BouletPoint) October 18, 2019
Alors que la campagne de soutien venait de passer le premier palier permettant à @streetpress d'envisager un avenir, la rédaction victime d'un cambriolage. Soutien renouvelé, et lien pour aider ci-dessous ! https://t.co/n1GzyHNKcM
— Loïc Ballarini (@cioluloid) October 18, 2019
Sur leur page Facebook, les journalistes du média en ligne font de nouveau appel à la générosité de leurs lecteurs grâce à une cagnotte en ligne, disponible jusqu’au 15 novembre.
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