Pourvoyeuse d’une techno pure et dure, la jeune DJ et productrice flamande propulse un excellent nouvel ep sur son propre label.
Jusqu’à présent, le destin d’Amelie Lens paraît assez fabuleux. Passionnée d’electro depuis l’adolescence, la jeune et longiligne Flamande (ancienne mannequin) a fait son apparition dans le circuit musical en 2014. Depuis, elle a vu sa cote grimper en flèche et compte aujourd’hui parmi les DJ les plus convoités à traversla planète. Résidente au Labyrinth Club, à Hasselt, où elle livre régulièrement des performances all night long, elle se produit par ailleurs dans les clubs les plus prestigieux et lors des festivals les plus reconnus.
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Une techno directe et sans bavures
On a par exemple pu la saisir en pleine action durant les dernières Nuits Sonores à Lyon – sur le plateau de jour presque 100 % féminin concocté par Paula Temple – où elle a fait chavirer le public de la Sucrière, bâtiment construit sur les docks, avec un set renversant, alliage imparable de pugnacité etde vélocité. Adepte d’une techno directe et sans bavures, aux accélérations foudroyantes, Amelie Lens doit son irrésistible ascension avant tout à sa science du mix. Comme la quasi-totalité des DJ d’envergure internationale,elle ne se contente toutefois pas de cette casquette et officie en parallèle comme productrice, activité connexe où elle démontre de très sérieuses aptitudes.
Un projet avec le talentueux Regal
Après Exhale, premier ep encore un peu timide paru en 2016, elle va vraiment se révéler avec les trois ep sortis entre 2016 et 2017 chez Second State (le label de Pan-Pot), à commencer par l’excellent Let It Go, sur lequel figurent notamment l’obsédant morceau-titre et le tout aussi obsédant Linger On – deux morceaux que traversent des paroles minimalistes scandées à la façon de mantras par la voix d’Amelie Lens. Poursuivant sur sa lancée, elle a notamment réalisé un ep en binôme avec Regal, l’un des meilleurs producteurs techno du moment, chacun signant un morceau original et un remix du morceau de l’autre : un poil décevant par rapport aux attentes suscitées par une telle rencontre, le résultat a toutefois largement de quoi secouer les dance-floors.
Un bonheur de clubbeur
En début d’année, Amelie Lensa également lancé son propre label (Lenske Records), sur lequel elle vient juste de publier Basiel, nouvel ep contenant trois morceaux originaux. Le premier, Never the Same, est une parfaite bombinette aux boucles acides bien vrillées que la voix d’Amelie Lens, distillée à intervalles réguliers, rend encore plus intense. Le deuxième, Energize, tient tout à fait les promesses de son titre : le genre de morceau qui vous fait repartir direct pour un tour de piste. Le troisième, Basiel, enfonce le clou en martelant exactement comme il faut. Le tout est un vrai bonheur de clubbeur.
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