Un document judiciaire laissait penser à Patrick Balkany que sa demande de remise en liberté serait examinée le 19 septembre, il s’agissait en fait d’une erreur.
Le 17 septembre dernier, Patrick Balkany, recevait un document judiciaire l’informant que sa demande de remise en liberté serait étudiée dès le 19 septembre. Soit quelques jours seulement après que le maire LR de Levallois-Perret a été reconnu coupable de fraude fiscale et condamné à 4 ans de prison ferme, relate Le Parisien.
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Incarcéré à la prison de la Santé au sud de Paris, Patrick Balkany se serait réjoui (un peu vite) de cette nouvelle alors que sa femme venait lui rendre visite. “C’est formidable ! Je serai là pour ton anniversaire, je vais pouvoir présider le conseil municipal et on va fêter Roch Hachana ensemble”, aurait-il annoncé à Isabelle Balkany. Le problème ? D’une part, ce document n’assurait en aucun cas la remise en liberté de l’ancien maire, mais surtout, il s’agissait d’une erreur du greffe.
“Un préjudice moral énorme, terrible”
En effet, alors qu’Isabelle Balkany quittait la prison, l’un des avocats de son mari lui a indiqué que la demande de liberté n’avait pas été adressée à la juridiction compétente, une erreur extrêmement fréquente selon lui.
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Une vision que ne partage pas la maire par intérim de Levallois-Perret, elle-même condamnée à trois ans de prison mais non placée en détention en raison de son état de santé. Elle a déploré auprès du Parisien “un dysfonctionnement administratif qui porte un préjudice moral énorme, terrible”. “Vous imaginez la douche psychologique ?”, a-t-elle encore ajouté.
Le couple Balkany n’en a pas fini avec la justice. Ils repasseront devant le tribunal le 18 octobre pour leur procès en appel pour corruption et blanchiment. Ils encourent jusqu’à sept ans de prison.
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