L’autrice et journaliste américaine raconte comment, à différents âges, certaines œuvres littéraires l’ont marquée particulièrement.
Amants et Fils de D.H. Lawrence, Chéri de Colette, L’Amant de Marguerite Duras… Voilà quelques-uns des romans décortiqués par Vivian Gornick dans son essai. Mais en parallèle de son analyse littéraire, l’autrice élabore un travail autobiographique.
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Comme dans ses deux romans Attachement féroce et La Femme à part, elle examine les différentes étapes qui ont transformé une petite fille née en 1935 dans le Bronx en intellectuelle féministe.
A travers ces lectures qui se superposent, des souvenirs et des thématiques abordées dans ses livres précédents surgissent
Par exemple, Gornick interroge le pourquoi, lorsqu’elle était étudiante, jeune mariée, divorcée ou déjà âgée, elle s’est identifiée à tel personnage plutôt qu’à tel autre, ou comment une déception amoureuse lui a permis de trouver essentielle une scène dont elle n’avait gardé aucun souvenir.
A travers ces lectures qui se superposent, des souvenirs et des thématiques abordées dans ses livres précédents surgissent : ses relations avec sa mère ou sa rencontre du mouvement féministe dans l’Amérique des années 1970. Mais c’est aussi à sa ville qu’elle rend hommage, évoquant ce jour où, âgée de 7 ou 8 ans, elle a fait dans son quartier une découverte capitale : l’antenne locale de la New York Public Library.
Inépuisables de Vivian Gornick (Rivages), traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Laetitia Devaux, 224 p., 20 €
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